Salon de Montréal

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On a droit à une 3e génération de Porsche Cayman en à peine six ans, quand même ! Mais comme dirait Julie Couillard : c’était “Ti-vident” que le coupé deux places à toit rigide allait recevoir la même évolution reçue l’an dernier par sa consœur décapotable, la Porsche Boxster.

 

De l’extérieur, les changements sont subtils. Les prises d’air sont plus larges à la terminaison des portières, le hayon présente une courbure plus lisse.

 

Aussi, les phares avant placent les globes lumineux l’un sous l’autre, à la verticale, pendant que ceux arrière, à l’éclairage DEL plus substantiel, se jouent d’une illusion d’optique, comme s’ils étaient traversés par l’aileron.

 

Si tout ça ne vous suffit pas pour reconnaître la nouvelle Cayman de l’ancienne, jetez un œil aux rétroviseurs : ceux-ci ont quitté la réunion du montant et de la carrosserie pour venir s’installer légèrement en retrait sur la portière, comme pour la Porsche 911.

 

Dedans, les changements sont plus flagrants. De fait, placez côte à côte l’ancien et le nouvel habitacle et vous aurez l’impression que plus d’une génération les séparent.

 

Comme quoi c’est en dedans que ça se passe…

 

Petite note au passage : Montréal accueille aussi les variantes quatre roues motrices de la Porsche 911 Carrera.

 

Ce qu’il faut savoir :

 

Pas grande surprise dans le fait que deux motorisations à injection directe continueront de propulser le coupé sport Cayman, soit des six cylindres à plat développant respectivement 275 chevaux (le 2,7 litres) ou 325 chevaux (le 3,4 litres).

 

Toujours aussi respectivement, c’est dix et cinq chevaux de plus qu’auparavant – et ça vient redonner à la Cayman une vigueur légèrement supérieure à la Boxster.

 

La boîte manuelle six vitesses est de série, mais moyennant 3360$ supplémentaires, on obtient la fantastique boîte à double embrayage sept rapports PDK.

 

Avec cette dernière boîte et le groupe d’options Sport Chrono, la Porsche Cayman 2014 promet le 0-100km/h en 5,4 secondes, pendant que la Porsche Cayman S jure effectuer la manœuvre en 4,7 secondes.

 

Et pendant qu’on est dans les 0-100 km/h, sachez que la Porsche 911 Carrera 4 règle la chose en 4,5 secondes (4,7 secondes pour sa variante cabrio) et la Porsche 911 Carrera 4S s’en occupe en 4,1 secondes (4,3 secondes pour la cabrio).

 

Mais encore :

 

Tant la Porsche Cayman que la Porsche Cayman S profitent tout nouvellement du dispositif stop and start, qui les fait s’éteindre aux arrêts.

 

Leur moteur accepte par ailleurs de se découpler (de la boîte automatique) en décélération, pour une réduction de la consommation en carburant de 15%

 

Autres nouveautés, cette fois du côté des options : le régulateur de vitesse adaptatif et la clé intelligente sont dorénavant proposés.

 

Enfin, diront certains…

 

Pour quand et pour combien :

 

La Porsche Cayman 2013 débarque très tôt ce printemps, à partir de 59 900$ pour la Cayman de base et de 72 900$ pour la Cayman S. C’est respectivement 700$ et 2000$ de plus que l’actuelle génération.

 

La Porsche 911 Carrera 4, qui débarque en février, juste à temps pour la fin de l’hiver, débute à 103 900$ – et prévoyez jusqu’à 134 100$ pour la variante S décapotable.

 

Ce que Sympatico en pense :

 

L’une des meilleures valeurs de revente du marché… Un poids réduit d’une trentaine de kilos pour la Cayman… Des dispositifs plus “écologiques”… Mais tout ça, on s’en fout dès qu’on se glisse au volant d’une Porsche. Car il n’y a plus rien qui compte que l’expérience de conduite, d’un équilibre parfait.