Comme son nom l’indique, le bas moteur désigne la partie inférieure d’un moteur. Il s’agit d’un terme mécanique pour nommer un ensemble constitué de plusieurs pièces : vilebrequin, bloc moteur, piston, cylindres, embiellage, etc. En cas de panne de l’un de ces éléments, il faut ainsi rectifier le bas moteur pour le remettre en état de fonctionnement. Pour ce faire, il faut parfois effectuer quelques ajustements ou simplement changer la pièce endommagée. Voici quelques astuces pour intervenir sur le bas moteur de votre véhicule.
Principe de fonctionnement du bas moteur d’un véhicule
Connaître le principe de fonctionnement du bas moteur est une étape indispensable pour intervenir sur cette partie de votre véhicule. Cliquez sur ce lien pour ce qui concerne plus particulièrement la vanne EGR.. La plupart des voitures sont équipées d’un moteur thermique. Son fonctionnement repose sur la création d’une combustion qui produit un maximum d’énergie destinée à faire avancer la voiture.
Le moteur est constitué d’une chambre où le carburant et l’air sont propulsés pour produire la combustion. Cet espace est suffisamment étanche pour la contenir. On a ainsi le piston, qui comprime le carburant et l’air permettant la combustion, et le couvercle, encore appelé culasse, qui permet de recouvrir la partie supérieure. Cet ensemble constitue le moteur du véhicule et la partie piston est appelée bas moteur.
En cas de panne au niveau du bas moteur, deux options se présentent à vous : ajuster ou changer la pièce défectueuse. Le choix dépend de la gravité de la panne et de l’espérance de vie de la pièce en question. Si vous devez changer une pièce de votre bas moteur, n’hésitez pas à consulter les produits de rectifshop et à faire votre choix en fonction des références de la pièce défectueuse.
Quelle est la composition du bas moteur d’une voiture ?
Vous l’avez compris, le bas moteur ne désigne pas une seule pièce, mais plutôt un ensemble de pièces. Il est constitué d’un équipage mobile et de parties fixes.
Équipage mobile
Dans un moteur, l’équipage mobile regroupe trois éléments :
- le volant moteur et le vilebrequin qui permettent de transmettre le mouvement de rotation vers la boîte à vitesse et les roues ;
- le piston et ses segments qui aspirent alternativement les gaz frais dans le cylindre pour ensuite les compresser afin d’avoir une combustion optimale ;
- la bielle qui transforme le mouvement linéaire de translation du piston en mouvement de rotation du vilebrequin.
Les parties fixes
Les parties fixes du moteur sont constituées du cylindre (ou de la chemise), du bloc moteur (ou enceinte extérieure), et enfin du carter inférieur (ou carter d’huile).
Entretien du bas moteur d’un véhicule
Le bas moteur est normalement conçu pour résister durant toute la durée de vie du véhicule, soit environ 300 000 km. Toutefois, cet élément peut rencontrer des problèmes de fiabilité, souvent causés par le dysfonctionnement de certaines pièces. Si vous êtes face à cette situation, il faut donc penser à une rectification du bas moteur en identifiant d’abord la pièce défectueuse. Cette dernière peut ensuite être ajustée ou simplement remplacée, si aucune autre solution n’est envisageable.
Le bloc moteur de la voiture
Souvent fabriqué en fonte ou en aluminium, le bloc moteur est l’une des pièces les plus importantes du bas moteur, et donc de l’ensemble du véhicule. C’est sur ce bloc que toutes les autres pièces du moteur sont montées. Il s’agit donc d’un élément très sollicité dans le fonctionnement d’une voiture, ce qui explique qu’il s’use très rapidement. Les pannes du bloc moteur sont généralement dues à la température élevée à laquelle il est soumis et aux nombreux frottements qu’il subit.
Lorsqu’il tombe en panne, il faut suivre plusieurs étapes pour le remettre en bon état de fonctionnement. Il faut d’abord commencer par faire un alésage, un rodage et un chemisage du bloc moteur. Ensuite, il faut réaliser un alésage en ligne puis un surfaçage plan de joint. La dernière étape concerne l’alésage en ligne des paliers de vilebrequin qui devrait permettre au bloc moteur de fonctionner à nouveau sans aucune difficulté.
Le piston et ses segments
Au niveau du piston et des segments du moteur, les pannes les plus fréquentes sont dues à un piston percé ou complètement endommagé et à une segmentation usée. Ces pannes sont généralement causées par l’injecteur, la distribution décalée, les soupapes ou la filtration. Quelle que soit la cause, la solution est radicale : il faut remplacer la pièce défectueuse.
La bielle
Les pannes relatives à la bielle se situent généralement au niveau des articulations du vilebrequin ou du piston. Ce dysfonctionnement se manifeste par un bruit particulier et peut entraîner à la longue une casse de la bielle. Les causes de cette panne peuvent être diverses. En effet, la bielle peut se déformer suite à l’intrusion du liquide de refroidissement dans la chambre de combustion ou à un choc entre piston et soupapes, par exemple.
Pour remettre cette pièce en état de fonctionnement, il faut effectuer un équerrage des bielles. Ensuite, vous pouvez démonter et changer les bagues de bielles et finir par le montage des pistons sur les bielles. L’intervention se termine par différents tests pour s’assurer de sa remise en état et de la disparition effective du bruit, il est préconisé de changer les vis de bielles à chaque intervention.
Le vilebrequin
Dans le moteur, le vilebrequin est l’une des pièces maîtresses sur lesquelles se pencher avant de penser à une intervention mécanique. C’est grâce à cette pièce que le mouvement rectiligne se transforme en mouvement rotatif à l’intérieur du moteur. Il est donc nécessaire d’effectuer une série de contrôles pour vous assurer que la panne se situe bien à ce niveau avant d’intervenir. Pour cela, certains professionnels effectuent un contrôle des cotes dimensionnelles et de la géométrie.
Un deuxième contrôle est ensuite effectué à l’aide de flux magnétiques pour détecter les états de surface du vilebrequin et identifier les fissures de cette pièce. Pour finir, un dernier contrôle est réalisé pour détecter d’éventuelles anomalies structurelles au niveau du vilebrequin. Suite aux résultats de cette série de contrôles, il pourra être établi si un polissage ou une rectification est envisageable. Toutefois, il est toujours préférable d’effectuer les modifications nécessaires pour conserver le vilebrequin d’origine du véhicule.