La compétition automobile est un sport qui attire un grand nombre d’amateurs en quête de poussée d’adrénaline. Avant de vous lancer dans ce sport extrême, il vous faut connaître les obligations qui le régisse, notamment en terme d’équipements.
Le siège baquet, obligatoire pour une conduite sécurisée
Le sport automobile est classé dans la catégorie des sports extrêmes. Chaque élément constituant de votre voiture, de même que votre tenue, doit se plier à des exigences de sécurité optimales. En effet, les risques d’accident sont réels. Le pilote doit être bien installé lorsqu’il est au volant de sa voiture. Celles qui sont destinées aux rallyes et autres courses automobiles leur sont spécifiques. Le siège baquet est obligatoire en compétition automobile et il doit être homologué par les instances compétentes.
Ce siège a ceci de particulier qu’il a une forme enveloppante afin de stabiliser le conducteur et le protéger des chocs. Il est en outre doté d’un système qui permet de fixer des harnais pour un maximum de sécurité, et pour éviter que le corps du pilote ne soit balloté dans les virages. Le siège baquet se distingue également des véhicules classiques grâce à sa légèreté et à sa capacité à permettre au pilote de ressentir le comportement de son véhicule sur la route et d’adapter sa conduite (et pour plus de confort : mappy itinéraire ). Pour gagner en légèreté, choisissez votre siège baquet en fibre de carbone dont le maintien est excellent. La durée d’homologation varie d’une catégorie de course à une autre, mais elle ne peut excéder 5 ans. Vous pouvez le remplacer avant la fin de l’homologation si vous constatez des déformations ou des défaillances qui peuvent peser sur votre sécurité.
Le harnais de sécurité pour toutes les catégories de voitures de course
Comme le siège baquet, le harnais de sécurité est obligatoire sur une voiture de course, quelle que soit sa catégorie. Depuis le 1er janvier 2018, les harnais soumis à la norme FIA 8853/2016 sont obligatoires sur les voitures WRC (World Car Rosso) ou RGT, une catégorie créée en 2011, entre autres pour les épreuves qui se déroulent au niveau régional, mais aussi national. La validité de ces harnais est de 5 ans après leurs sorties d’usine. Vous avez donc obligation de les remplacer passé ce délai, ou si vous constatez des signes d’usure, ou en cas de collision grave.
Le décatalyseur pour optimiser les performances d’une automobile de course
Le décatalyseur fait partie des équipements de sécurité qui doivent impérativement figurer dans une voiture de course. Connu aussi sous l’appellation de tube Afrique, le tube de suppression de catalyseur s’installe afin d’optimiser la circulation du gaz rejeté par l’échappement. Ce remplacement est nécessaire dans la mesure où le catalyseur ne laisse pas le moteur dépasser ses limites. À noter que cette opération est interdite pour les voitures qui ne sont pas destinées à la conduite sportive.
Des sous-vêtements en fibre technique ignifugée
Si les équipements de la voiture sont soumis à des contrôles et des réglementations sévères pour la sécurité de son équipage, celui-ci doit également suivre des règles. Ainsi depuis le 1er janvier 2018, les sous-vêtements à manches longues sont normés FIA 8856-2000 ou 2018. Pour le bas, le caleçon long et les chaussettes longues sont obligatoires depuis le 1er janvier 2021. Ces sous-vêtements sont fabriqués à partir de textiles techniques. Ils sont ignifugés, car derniers remparts contre le feu. Leur souplesse laisse toute liberté de mouvement aux pilotes.
Depuis le 1er janvier 2019, alors que ça ne l’était pas auparavant, le port de cagoule est également devenu une obligation pour le pilote lors des courses de côte VHC.
Les combinaisons confortables et hautement sécurisées
Les normes appliquées aux combinaisons sont les mêmes que celles qui le sont pour les sous-vêtements. Il est indispensable qu’elles soient à la taille exacte du coureur, ni trop larges, ni trop serrées pour ne pas entraver les mouvements et la sécurité de ceux qui les portent. Nous vous recommandons de rester vigilant sur ce genre de produit, car s’il n’est pas homologué, en cas d’accident, personne ne sait comment il va réagir. Depuis 2020, les vêtements de protection portés par les pilotes doivent avoir subi des tests très rigoureux. Ils doivent obligatoirement avoir un indice de transfert de chaleur très élevé. Le textile utilisé doit être résistant à la chaleur, mais suffisamment aéré pour permettre aux pilotes de se sentir à l’aise. Ils doivent en outre être très légers et très solides. Les broderies seront effectuées avec du fil resistant aux flammes et être en conformité avec la norme ISO 15025. Elles ne seront cousues que sur la couche superficielle de la combinaison.