Les métropoles sont des lieux qui concentrent la grande majorité des activités économiques. À ce titre, ces villes attirent des millions de personnes. En toute logique, plus une ville est grande et plus son trafic routier est dense. La plupart des automobilistes des grandes villes de France sont confrontés à de nombreuses problématiques sur les routes urbaines. Il est ainsi très courant d’affirmer que la conduite dans les grandes métropoles est plus difficile que dans les zones rurales. Voici un état des lieux de la situation.
Les difficultés de conduite dans les métropoles françaises : le cas de Marseille
Lorsqu’on parle de Marseille, on pense directement au Vieux port, à la Méditerranée, aux calanques et à son mythique club de football. Mais Marseille, c’est également pour ses habitants une circulation routière chaotique. D’ailleurs, elle est considérée comme l’une des métropoles françaises où la conduite est la plus difficile.
Des places de stationnement onéreuses
Dans le centre-ville de la cité phocéenne, les places de stationnement se font rares et sont ainsi en passe de devenir un luxe. De nombreux automobilistes stationnent donc leur véhicule sur les voies de circulation (la réglementation dépend souvent du ptac ). Même s’il s’agit d’arrêts temporaires, ce procédé de nombreuses congestions dans les rues du centre-ville. Pour remédier à ce fléau, les autorités marseillaises ont décidé de réprimer sévèrement les stationnements sauvages. Les conducteurs sont donc obligés de garer leur voiture assez loin du centre-ville pour éviter les déconvenues.
La problématique des limitations de vitesse
Les zones 30 (limitation de la vitesse à 30km/h) et les zones 20 (limitation à 20 km/h) ont commencé par faire leur apparition dans la ville de Marseille. Si cela part bien entendu d’une bonne intention, il faut aussi avouer que cette décision peut compliquer la tâche aux automobilistes. L’une des causes principales de la réduction de vitesse à Marseille provient de la multiplication des travaux de voirie.
Quelques conseils pour apprendre à conduire à Marseille
Comme l’exige la législation française, vous devez avoir un permis de conduire valide pour être au volant d’une automobile. Passer le permis dans une métropole telle que Marseille n’est bien entendu pas impossible, mais ce n’est pas une mince affaire. Aussi faut-il s’adresser à une équipe de professionnels expérimentés pour bénéficier de conseils avisés en termes de conduite dans la cité phocéenne. Dans cette optique, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’auto-école https://maisondeconduite.com pour passer votre permis à Marseille en toute sérénité.
Apprendre à conduire, c’est aussi s’habituer aux embouteillages. À Marseille, comme dans de nombreuses métropoles, on observe l’heure de pointe les matins entre 7h et 9h, et dans la soirée entre 17h et 19h. En dehors de ces horaires, vous pouvez également tomber sur des bouchons qui ont été créés par une situation spécifique. Il faut notamment éviter de vous rendre dans les environs du stade Vélodrome lorsque le l’Olympique de Marseille joue un match à domicile. Plusieurs rues autour du stade sont bloquées et le reste du centre-ville est difficile d’accès. N’hésitez pas utiliser une application de géolocalisation pour anticiper les embouteillages.
Enfin, faites très attention lorsque vous roulez non loin des côtes. Le mistral peut provoquer des embardées s’il souffle très fort. C’est souvent le cas en hiver et au printemps. Veillez donc à redoubler de prudence lorsque vous empruntez la corniche.
Qu’en est-il de la conduite dans les autres métropoles françaises ?
Marseille n’est pas un cas isolé. Loin de là. Les autres grandes villes françaises telles que Paris, Lyon ou Bordeaux vivent la même situation que la cité phocéenne. Cela s’explique par le fait que les grandes villes françaises sont surchargées par les voitures. Peu importe la qualité des transports en commun, le nombre de voitures ne cesse de croître d’année en année. Il faut aussi dire que les infrastructures routières dans les grandes villes françaises sont relativement complexes : pistes cyclables, rue piétonne, voie à sens unique, etc. Il peut s’avérer difficile pour un automobiliste non averti de s’y retrouver. Aujourd’hui, le réseau urbain français se réinvente au gré de l’évolution des modes de vie.
La mobilité urbaine des transports non motorisés est encore relativement difficile. Cela est dû à un trafic intense. Les piétons, les vélos et tous les autres véhicules non motorisés se retrouvent souvent en difficulté face à la nature-même des routes françaises. En effet, à l’origine, les routes françaises ont été conçues pour accueillir les voitures et les camions (et pour tout savoir sur le badge bip and go ). Dans le même temps, la mise en place de pistes cyclables réduit la capacité de déplacement des voitures, ainsi que leur espace de stationnement. Les autorités municipales des métropoles françaises font ainsi face à un dilemme cornélien.
Quelques solutions pour réduire la pression automobile dans les grandes villes
La congestion du trafic routier dans les grandes villes n’est pas une fatalité. Il existe des mesures qui pourraient améliorer la situation.
Mieux gérer les stationnements
Dans les métropoles françaises, seuls les centres-villes sont soumis à un contrôle rigoureux du stationnement. Face au coût et à la rareté des places de parking, on assiste à une prolifération des stationnements sauvages dans les autres zones de la ville. La meilleure réponse à cette situation serait d’étendre le contrôle des stationnements à une zone plus large. La création de nouveaux parkings moins chers incitera aussi les populations à y amener leur voiture.
Améliorer la mobilité des transports non motorisés
Plus il y aura de pistes cyclables de qualité et plus les citadins seront attirés par ce nouveau moyen de transport. Il faudra alors que les nouvelles pistes soient capables d’assurer une liaison continue entre les lieux que les gens fréquentent le plus. Néanmoins, il faudra que ces pistes soient capables d’assurer la sécurité des usagers. Il faut ainsi pouvoir construire des pistes cyclables en les éloignant le plus possibles des carrefours dangereux et des zones à fort trafic. L’idéal est d’éviter au maximum les contacts entre automobilistes et cyclistes.
Améliorer le service de bus
La gestion des itinéraires de bus est un véritable casse-tête dans les grandes villes françaises. Certains opérateurs sont obligés de concevoir des itinéraires très complexes afin de passer à proximité des résidences. Cela fait qu’un trajet de 30 minutes en voiture peut durer 1 heure en autobus, voire plus. La solution serait de mettre en place à l’heure de pointe des itinéraires directs avec des arrêts à des points précis (lire cet article sur mappy france itinireaires ). En dehors des heures de fort trafic routier, les chauffeurs pourraient ainsi faire preuve de plus de flexibilité pour les descentes.
Gérer efficacement les ralentissements de la circulation
Les ralentissements de la circulation sont l’une des causes principales de la dégradation de la conduite dans les métropoles. Pour remédier à cela, il faudrait commencer par réduire la durée des chantiers de voirie. En effet, le moindre trou dans la chaussée entraîne plusieurs jours de travaux. Il faut encourager les entrepreneurs à utiliser des matériaux à prise rapide.
Par ailleurs, il faut aussi veiller à entretenir le réseau de feux de circulation. Lorsqu’un feu tricolore tombe en panne sur un carrefour fréquenté, cela a un impact considérable sur la fluidité de la circulation.