La mobilité en 2022

Se déplacer est et sera toujours indispensable pour nos sociétés. L’avènement de la voiture au dix neuvième siècle a permis de franchir un grand pas en terme de mobilité et de rapidité. Car non seulement nous devons être mobile, mais en plus nous devons l’être vite.
Ainsi, l’automobile a eu l’essor que nous lui connaissons, jusqu’à aujourd’hui, ainsi que de nombreux transports tels que les camions, autobus, bateau, avions … Malheureusement, le dérèglement climatique, engendré par la pollution de nos moyens de transports est venu mettre le hola et nous oblige désormais à nous tourner vers des moyens de transports moins polluants.
Les idées ne manquent pas pour nous inciter à délaisser nos voitures, pour des trajets ne la nécessitant pas. Vélos électriques, trottinettes électriques, motos électriques, voitures électriques ou hybrides, transports en commun, co-voiturage ou tout simplement, comme on retrouve souvent dans des questions posées à l’examen du code de la route, la marche à pied. Cependant, nous aurons toujours besoin de réaliser des déplacements en automobile. Bien que dans les grandes agglomérations, il soit facile de se passer d’une voiture, en raison de transports en commun très présents, le problème sera différent dans les campagnes, où les trajets sont beaucoup plus longs et nécessitent un véhicule adapté. Le mot clé qui revenait alors, comme solution à ce problème était jusqu’à aujourd’hui : électrique. La voiture électrique qui roule sans pratiquement polluer.
Hélas, après de nombreuses études, cette solution ne s’impose plus comme étant LA solution, en raison de la pollution qu’entraîne la construction de ce type de véhicule et du problème d’approvisionnement en électricité que nos réseaux actuels ne seront pas en mesure de supporter. Du coup, il semblerait, à l’heure, que la solution du moteur à hydrogène soit la plus intéressante et puisse supplanter le moteur électrique. Reste maintenant à l’inventer et à le développer.

le permis de conduire

Ce remplacement drastique de nos parcs automobiles est bien sûr urgent, mais prendra du temps pour se mettre en place, d’autant que l’on ne sait pas encore vraiment qui va remplacer quoi. Ce qui ne change pas, en revanche, c’est que nous avons toujours un besoin vital de nous déplacer en voiture et que, donc, posséder le permis de conduire, reste une obligation tant dans la loi que dans la vie de tous les jours.
Le permis de conduire subit lui aussi les effets de la prise de conscience collective de l’urgence de diminuer l’émission de gaz polluants.
De nouveaux thèmes sont apparus dans le code de la route, dont l’écologie qui responsabilise les conducteurs en expliquant par exemple qu’une conduite nerveuse augmente la consommation de carburants, qu’il faut intégrer une partie de son budget voiture dans le choix d’un moteur plus économique ou qu’il faut éviter de rouler avec des vitres grandes ouvertes.
De même, un nouveau thème concerne les nouvelles technologies et explique qu’elles aident à la mise en place d’une conduite moins polluante, comme l’utilisation d’un régulateur de vitesse qui évite les accélérations excessives ou l’utilisation d’un GPS qui permet des trajets plus courts, évitant les bouchons permettant au bout du compte de réduire la consommation de carburants et donc l’émission de gaz à effets de serre.
L’épreuve pratique de conduite du permis de conduire, lui aussi, a subit des modifications ces dernières années, en rapport avec l’éco-conduite. L’un des points vérifiés par l’inspecteur est « la conduite économique et respectueuse de l’environnement ». Les élèves ayant une conduite nerveuse avec des accélérations brutales et/ou des coups de frein répétés, sont sanctionnés et peuvent perdre un point sur le total final.
Changer nos comportements est essentiel, et changer nos moyens de locomotion l’est tout autant, qui de l’hydrogène ou de l’électrique l’emportera ?